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Je suis devant mon ordinateur, on est samedi 12 aout 2017. Je travaille sur mon blog quand cette idée vient parasiter mon esprit : je n’ai toujours pas parlé de mon blog autour de moi. Aucun de mes amis ne connaît son existence. Pourtant, c’est une des activités qui prend le plus de temps dans mes journées en ce moment. Mais si je leur dis, que vont-ils en penser ? Vont-ils trouver mes vidéos ridicules et mes articles futiles ? Le doute m’habite, je suis paralysé par la peur, je ne parviens pas à partager ce blog avec eux.
Salut, ici Lucien Roy pour le blog riche-de-temps.fr !
Notre mentor de la semaine est Tim Ferriss ! Dans ses livres : “La semaine de 4 h” et “Les outils des géants”, il détaille sa méthode pour contrer la peur. J’ai eu l’occasion de l’utiliser deux fois en deux semaines alors il est vraiment temps que je vous en parle !
Commençons par la méthode de Tim Ferriss avant de continuer à vous partager mon expérience personnelle.
Selon lui, pour conquérir la peur, il faut la définir. Pour cela il faut se poser les bonnes questions. Résumons-les rapidement. Mais avant tout, je vous conseille de prendre un peu de temps pour répondre à chacune de ces questions. Elles sont vraiment libératrices. Commencez par choisir une action que vous vous empêchez de réaliser par peur.
1- Quelle est la pire chose qui puisse vous arriver. L’idée est de s’imaginer le pire avec précision puis de se demander quelle est la probabilité de cet évènement sur une échelle de 0 à 10. Avec 0 le moins probable et 10 la certitude absolue de cet évènement futur.
2- Quelle mesure mettre en place pour réparer les dégâts si le pire arrive effectivement.
3- Quels résultats de court et de long terme pouvez-vous attendre de l’action qui vous fait si peur ?
4- Quelles autres actions reportez-vous par peur ? Cette question est surement la plus importante. Faites pause sur la vidéo pour y répondre car « ce qui nous fait le plus peur est souvent ce qu’on a le plus besoin de faire » dixit Tim Ferriss.
5- Quel est le coût émotionnel, financier ou encore physique de votre procrastination ? Que ressentirez-vous dans 1 an, 5 ans, 10 ans si vous n’agissez pas ?
En se posant cette question, on se rend souvent compte que
« l’inaction est le plus grand des risques. »
6- Qu’attendez-vous pour passer à l’action ? si votre seule réponse à cette question est que ce n’est pas le bon moment, c’est juste que vous avez peur, comme tout le monde. Remémorez-vous l’étape précédente qui mesure le coût de l’inaction et agissez en conséquence.
Maintenant, vous vous demandez peut-être quelle est la suite de l’histoire par laquelle j’ai commencé la vidéo. Et bien la voici :
Au moment où j’ai le plus peur, je me remémore ce conseil de Tim Ferriss. Il faut visualiser le scenario catastrophe avec précision. C’est ce que je fais : Le lendemain de mon partage, tous mes amis s’en foutent. En plus de cela, mes profs de prepa sont au courant et sont déjà prêts à me convoquer pour me dire d’arrêter ce blog chronophage. Ce n’est pas comme ça qu’on réussit les concours ! Enfin, la famille que j’ai en ami sur Facebook se demande quelle mouche a bien pu me piquer et se dit que c’est simplement une « crise de jeunesse » et que « ça passera ».
Je retrouve ensuite la page du livre les outils des géants sur laquelle la méthode complète est présentée. C’est la 417. Je suis les différentes étapes.
Arrivé à la sixième, je me dis que le coût de la procrastination est trop élevé, je dois vraiment le faire. Mais j’ai toujours peur, donc je me contente de partager mon blog avec mes deux meilleurs amis de la prepa. L’un d’eux décide d’inviter mes autres camarades à aimer ma page Facebook. Je me dis alors que c’est sûrement le bon moment et je me lance.
Ai-je été ignoré par mes amis ? Pas du tout, ils ont même partagé mon blog à leur tour. D’ailleurs, je les en remercie beaucoup !
Ai-je été convoqué par mes profs de prepa ? Ça je ne le sais pas encore mais l’un d’eux a aimé la page facebook de mon blog. C’est bon signe non ?
Bref, tout ça pour dire que le scenario catastrophe ne s’est pas du tout réalisé !
Aujourd’hui, je suis fier d’avoir agi.
Mon autre expérience qui date de deux semaines était tout aussi difficile pour moi. J’ai beaucoup de travail cet été avec les devoirs de la prepa et mon job d’été de 35h me prend trop de temps pour que je puisse terminer mes devoirs scolaires. Je songe donc à demander moins d’heures à mon chef pour avoir la possibilité de plus me concentrer sur la prepa. Mais voilà le problème. Je ne suis pas fainéant et j’ai une peur bleue d’être considéré comme tel par mon responsable si je demande de moins travailler. J’ai donc repoussé cette demande pendant 2 semaines avant de me résoudre à scénariser ma peur puis la dépasser.
Ma requête a été acceptée. Suis-je considéré comme un fainéant ? Non. J’ai donc tout gagné ! Je peux donc finir le travail de prepa et mon chef s’est montré très compréhensif.
Super non ?
Si vous vous dites maintenant que j’ai de la chance, regardez ma vidéo à ce sujet. Vous comprendrez ce que j’en pense.
En résumé, il faut agir même si on a peur. Rappelez-vous : que « l’inaction est le plus grand risque » et que « ce qui nous fait le plus peur est souvent ce qu’on a le plus besoin de faire ».
Je vous dis à demain sur instagram et à dimanche prochain sur Youtube.
BYE