Comment reprogrammer ton cerveau (pour la pensée positive)

Est-ce que ça te dirait d’être de meilleure humeur, d’avoir ton esprit tourné vers la résolution de problèmes, d’améliorer tes relations au travail et de prendre meilleur soin de ta famille ?

Bonjour, ici Lucien Roy, et si tu ne me connais pas, j’aide les personnes qui manque de temps et parfois même s’approchent du burnout à réaliser ce qu’ils veulent vraiment pour avoir du sens et de l’impact.

Tous les bénéfices dont je viens de parler sont directement liés à ta capacité à penser positivement. Quand je te parle de pensée positive, on n’est pas dans un truc perché. Bien au contraire, on touche à la psychologie pour être plus heureux, optimiste et enthousiaste dans ton quotidien.

Peut-être qu’aujourd’hui, tu te sens un peu déprimé parce que tu travailles trop, tu ne vois pas assez tes enfants et tu ne te sens pas à la hauteur. Et évidemment certaines sources de ce sentiment se trouvent dans ton quotidien, mais aussi en grande partie dans ton esprit.

C’est pour ça qu’aujourd’hui, on va voir trois grands pôles avec des actions concrètes pour programmer ton cerveau à être plus optimiste et positif. Et je ne parle pas d’aveuglement et de se cacher les yeux des problèmes, bien au contraire, ton nouvel état d’esprit te permettra de les aborder avec plus de sang froid.

La toute première prise de conscience avant même qu’on rentre dans les outils, c’est de te rendre compte qu’il y a deux types d’éléments qui composent le monde : ceux que tu contrôles et ceux que tu ne contrôles pas.

Par exemple, tu ne contrôles pas le fait d’avoir le cancer, par contre, tu contrôle le sport que tu fais et ce que tu manges pour tenter de l’éviter. Et la première étape, c’est de se détacher de tout ce qu’on ne contrôle pas.

Concrètement, ça prend des années, et je ne pense pas qu’on puisse s’en détacher complètement. Mais si tu es le genre de personne qui râle quand il pleut, il faut que tu réfléchisses à ça.

Donc tu l’as compris, on ne va se concentrer que sur ce qu’on contrôle. Je ne vais pas te parler d’arrêter les guerres et le réchauffement climatique pour que tout le monde soit content.

Contrôle ton environnement 

Évidemment tu ne peux pas tout contrôler dans ce domaine, mais certains changements sont faciles à réaliser. Premièrement au niveau de ton environnement physique. C’est tout ce qui t’entoure au quotidien. Chez toi et au travail. Déménager est bien sûr une possibilité si tu n’es pas bien où tu es, mais c’est parfois compliqué. Par contre, chez toi, tu as plusieurs possibilités. Construis-toi un espace de travail dans lequel tu te sens bien. Désencombrer un peu. Pas besoin d’être un minimaliste extrémiste. Simplement, fais en sorte que tout soit clean et que tu n’aies pas 100 trucs qui trainent partout.

La raison de tout ça est simple. Même si en soi, il ne t’est pas physiquement impossible de te concentrer dans un espace complètement chaotique, ça t’ajoute de la charge mentale en permanence. Tu te dis : mince, il va falloir que je range et tu repousses, et tu continues à y penser.

Le principe que je respecte pour chez moi, c’est qu’au moins une fois par jour, je dois pouvoir être en mesure d’inviter une personne chez moi. Ça veut dire que tout est à peu près en ordre et propre. De cette manière, je repose mon cerveau et le laisse se concentre sur ce qui compte.

L’autre élément majeur de ton environnement, ce sont les personnes qui le composent. Famille, amis, collègues, etc.

Et s’il y a une chose que tu dois retenir : la négativité est contagieuse et la positivité aussi. Je suis certain que tu es déjà allé voir des amis à un moment où tu te sentais un peu vidé de ton énergie et qu’ils étaient tellement à fond et souriants que ton humeur a complètement changée au moment de passer la porte d’entrée.

Sélectionner ton entourage est quelque chose de difficile. Mais c’est nécessaire. Tu ne peux pas te plaindre d’être pessimiste si les personnes que tu vois sont négatives et te rabaissent. Ce n’est juste pas possible autrement. Par contre, ce que tu peux faire, c’est passer le moins possible de temps avec les personnes négatives et privilégier les plus enthousiastes et énergiques. Ça fait une différence énorme.

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Si tu as un projet ou une passion particulière, tu peux trouver d’autres personnes qui font la même chose que toi, que ce soit dans des associations ou en ligne. Et surtout, passe graduellement de moins en moins de temps avec les gens qui ne contribuent pas à ta bonne humeur. 

Reprogramme ta psychologie

La prise de conscience

Si tu fais partie des tout premiers abonnés ici, tu as vu mes premières vidéos qui concernent le livre système 1 système 2, dans lequel un brillant psychologue nous explique le cerveau. Il nous parle du système 1, qui est le mode de fonctionnement automatique de notre cerveau. Et du système 2 qui nécessite des efforts et de la réflexion.

Et je vais te dire un truc : si aujourd’hui, tu sens que ton attention est tournée vers le négatif, que tu as du mal à te concentrer, et qu’il t’arrive régulièrement qu’un événement contrariant te tourne en boucle dans la tête, c’est certainement que ton système 1, ton fonctionnement habituel et par défaut est tourné vers le négatif.

La raison de la puissance de ce système 1 est qu’il est très peu coûteux en énergie pour le cerveau. Le mode de réflexion rapide et facile qu’on utilise le plus souvent possible.

Et il se façonne au fil de notre vie. Par exemple, si tu as déjà eu peur dans une situation une fois, avant même qu’elle ne se représente, tes mains seront déjà moites rien qu’à l’idée que ça arrive. L’information est rentrée dans ton fonctionnement automatique.

Et plus les situations se répètent, plus c’est profondément ancré, moins on aura tendance à activer notre système 2 pour se dire : “mais attend, c’est complètement irrationnel, je peux le faire.”

L’information que je viens de te donner, c’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.

La mauvaise nouvelle, c’est que si ça fait des années que tu penses négativement, c’est profondément automatique pour toi.

Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux le changer en utilisant exactement le même mécanisme. C’est-à-dire que si tu te forces suffisamment longtemps, que tu prends le contrôle avec ton système 2, tu peux choisir ta réaction et changer ton automatisme.

Alors évidemment, c’est plus difficile et ça nécessite de l’énergie jusqu’à ce que le positif soit ancré en toi.

Mais c’est à toi de voir ce que tu préfères : est-ce que tu souhaites avoir la réaction automatique de survie de ton cerveau, ou est-ce que tu souhaites plutôt agir avec force, positivité et impact pour utiliser ton potentiel ?

Et là tu vas me dire : “oui Lucien, c’est bien gentil, mais comment est-ce qu’on fait concrètement ?”

Contrôle ton attention

Pour réussir à prendre le contrôle de tes pensées, commence par contrôler ton attention. 

Qu’est ce que tu fais rentrer dans ton cerveau ?

C’est comme la bouffe ?

Si tu ingères de la merde négative tous les jours pendant des heures, comment veux tu être en bonne santé mentale ? Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans l’actualité, on nous balance du négatif toute la journée. Et on ne peut pas en vouloir aux médias parce que le négatif, c’est ce qui attire et donc ce qui leur permet de gagner de l’argent. 

Pourquoi ?

Parce qu’on est fait pour la survie. Si un tigre à dents de sabre approche, il faut qu’on soit attentif, parce qu’on est en danger de mort.

Maintenant qu’on n’a plus ces menaces, veux-tu rester en mode survie ou évoluer pour être à ton meilleur niveau ?

Repère tes réactions

L’étape suivante, une fois que tu as enlevé des sources de négativité de ta vie, c’est d’analyser tes réactions. Parce qu’en soi, une information reste une information. Le fait que tu ressentes du négatif, de la tristesse ou de la colère face à une information, c’est de ton ressort. C’est toi qui le crées.

On peut le remarquer facilement. Par exemple, le chasseur trouve ça OK de tuer une biche avec ses amis puis de la manger alors que le végan sera dévasté et révolté d’entendre la mort de l’animal. Chacun a créé sa réaction à l’information factuelle : une biche a été tuée par un humain.

Donc, observe tes pensées. Sont-elles globalement positives ? Comment réagis-tu aux différentes informations ? Quelles sont les sources qui t’affectent le plus ?

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Cet exercice peut être difficile parce qu’on a du mal à penser à réfléchir à nous même. Donc ce que je te propose, c’est qu’à chaque moment d’attente, tu t’analyses un petit peu. Sur le quai du métro, dans une file d’attente, dans un bouchon, demande-toi où est ton attention ? Est-elle sur le positif ou le négatif ?

Redirige tes pensées pour les rendre plus positives

L’avantage une fois que tu as conscience de te pensées, c’est que tu peux les rediriger vers un sentiment opposé si elles sont négatives.

On peut par exemple imaginer que tu aies un problème de fuite d’eau. C’est chiant. Mais plus tôt que de te concentrer sur ce côté chiant pour lequel tu ne peux rien, concentre-toi par exemple sur les prochaines étapes précises pour résoudre le problème. Et il y a certainement même des opportunités dedans. Par exemple, la fuite a ravagé ce meuble tout moche que tu traînes à changer depuis des années. Super, tu es maintenant obligé de le faire et il était temps.

Par exemple, plus tôt cette année, je suis allé loin dans le process de recrutement d’un entrepreneur que j’estime beaucoup et qui m’inspire. Résultat, à la dernière étape, je n’ai pas été pris. J’aurais pu me lamenter et en rester là. Mais à la place, ça m’a redonné de la motivation pour aider plus de personnes et me rapprocher de cette personne qui m’inspire. C’est un des éléments déclencheurs qui fait que je fais aujourd’hui beaucoup plus de coachings qu’avant. J’ai transformé cet échec temporaire en opportunité.

L’autre moment clé dans lequel tu DOIS canaliser tes pensées, c’est au démarrage d’un projet… Souvent, on pense à l’échec, à ce qui risque de mal se passer et on est tellement pessimiste qu’on finit par ne pas se lancer. C’est dommage.

Ce que je fais dans cette situation, c’est un pre mortem. Ça veut dire que j’envisage le pire qui en général n’est pas si grave. Par exemple, tu rates un entretien d’embauche. Ok, c’est chiant parce que c’était la meilleure boite pour toi… Mais personne n’est mort, ta famille reste en bonne santé et demain sera un autre jour. Ça permet de ne pas sur dramatiser.

On pourra reparler de ce système de pre mortem en détail dans une autre vidéo parce qu’il y a plein de choses à dire.

Ensuite, quand tu es sur le point de te lancer dans un projet, à mon avis tu as deux choix. Soit tu trouves ça trop risqué et n’y vas pas. Soit tu y crois à 100% et tu fonces. Mais je ne crois pas à l’entre-deux qui mène à de la frustration et à des échecs à cause de la dispersion.

Conditionne ton cerveau pour penser positivement

Maintenant, je te propose de réaliser un exercice qui va te permettre de programmer ton cerveau vers le positif au quotidien.

Premièrement pose toi chaque jour quelques questions qui mènent à une réponse positive. Par exemple :

  • Pour quoi ai-je de la gratitude aujourd’hui ?
  • Qu’est-ce qui me rend enthousiaste ?
  • Qu’est-ce qui s’est mieux passé que prévu cette semaine ?

Ensuite, fais l’exercice de décrire ton futur toi idéal en 3 à 5 mots. Par exemple pour moi, c’est le partage, la joie, l’équilibre et l’enthousiasme. Alors si à un moment je grogne, je suis de mauvaise humeur, je me demande : suis-je vraiment la personne que j’ai envie d’être ? Est ce que je suis dans le partage, la joie, l’équilibre et l’enthousiasme ?

Et ensuite, je peux changer mon attitude.

Je te recommande de te répéter ces mots et de répondre à ces questions 2 fois par jour. Une fois le matin et une fois le soir. C’est comme ça qu’on va conditionner le système 1 à penser positivement.

D’ailleurs, si tu veux de l’aide pour trouver les mots qui décrivent le futur toi qui t’inspire, il y a une partie spécialement conçue pour ça dans la formation gratuite que je t’offre sur le blog. C’est le premier lien de la description, c’est presque une heure de vidéo, ça fait 3j qu’elle est sortie et j’ai des retours géniaux.

Donc, n’hésite pas, fonce, ça va beaucoup t’aider !

Maintenant, n’oublie pas que l’action est la clé !

BYE !

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