Comment avoir confiance en soi ? “Avoir confiance en soi est une compétence” nous dit Mel Robbins, conférencière sur la motivation. Je trouve que c’est une excellente nouvelle. On veut tous avoir plus confiance. Que ce soit pour s’affirmer au travail, dans notre famille ou avec les inconnus, on veut se débarrasser de ce stress qui nous empêche de nous épanouir.
Si la confiance est une compétence, on peut donc l’apprendre et progresser.
Ce que je vais te partager aujourd’hui est un mix un peu particulier d’études scientifiques, de mes expériences personnelles et de celles de mes clients. Tu auras toutes les sources au fil de l’article pour distinguer d’où viennent les infos.
Mon constat est simple, quand je cherche “Comment avoir confiance en soi” sur google, je tombe sur un tas de bêtises qui n’ont aucun sens… Ou alors des conseils tellement basiques qu’ils n’apportent pas grand-chose (des exemples : “répète-toi dans la glace que tu es le meilleur, et vive la méthode Coué”. “Ne mets pas la barre trop haut pour ne pas être déçu.” Mes yeux saignent.) La plupart négligent complètement l’aspect psychologique qui est le fond du problème…
A la fin de cet article, tu auras les outils en main pour retrouver ta confiance en toi et l’ancrer sur des bases solides.
La première distinction que je souhaite faire, c’est estime de soi vs confiance en soi. Pas besoin de s’arracher les cheveux là-dessus :
- L’estime de soi, c’est la valeur que tu te donnes.
- La confiance en soi, c’est la foi en ta capacité de faire des choses.
Je trouve que c’est très lié. Si tu te sens complètement nul, tu n’as globalement pas confiance en tes capacités et inversement.
Pourquoi vouloir gagner confiance en soi ?
Prendre confiance en soi permet d’être en meilleure santé et d’améliorer sa vie sociale. Ça semble évident, mais ça a aussi été prouvé scientifiquement en 2004.
L’autre point, c’est que ça te permet d’utiliser ton intelligence et tes compétences à leur plein potentiel. J’ai connu des personnes absolument brillantes, dont les capacités et les compétences semblaient surhumaines, qui ont échoué sur différents concours pour une seule raison : le manque de confiance et d’estime d’eux-mêmes.
Donc en plus de travailler tes compétences, si tu veux un jour contribuer et pouvoir les utiliser, tu as besoin de gagner confiance.
Je sais Lucien, mais je suis timide et je m’autosabote en permanence.
OK.
Parlons d’un point absolument essentiel. Tous les comportements et habitudes que tu as aujourd’hui partent d’une intention positive. La timidité est un moyen de se protéger, de ne pas être ridiculisé en public par exemple.
Pareil pour le sabotage et le syndrome de l’imposteur… Ils t’empêchent d’avancer vers un objectif auquel ton cerveau associe de la douleur… Est-ce que tu appelles ça de l’autosabotage quand ton cerveau t’empêche de mettre ta main au feu ?
Prenons l’exemple du sabotage qui t’empêche de réussir.
Si ton image de la réussite et de confiance en toi est celle de personnes arrogantes qui dévalorisent les autres et finissent par se couper de lien social, je comprends que ton cerveau t’empêche d’aller dans cette direction.
Et si en plus, tu associes échec avec tes proches qui prennent soin de toi et te rassurent, bingo : échouer est mieux que réussir.
C’est là que le changement d’association est clé.
Sinon, ce sera toujours une sorte de danse… Un pas en avant, deux pas en arrière.
On en parle un peu plus en détail dans la partie suivante.
Clique ici pour que je t’envoie les 3 étapes indispensables pour augmenter ta confiance et ta persévérance.
Le premier changement de fond pour reprendre confiance en soi
Quelle est ta réputation vis-à-vis de toi-même ?
L’estime de soi, c’est un peu comme la réputation que tu as vis-à-vis de toi même. Et on est d’accord que la fiabilité est très importante pour une réputation… Comment faire confiance à quelqu’un qui ne tient pas ses positions ?
Mais alors, par rapport à quoi ton cerveau juge-t-il s’il peut croire en toi ?
C’est ce qu’on appelle la congruence, ou l’art de vivre en accord avec tes valeurs et tes principes tout en pensant et en agissant en harmonie avec tes plus grandes aspirations.
C’est là que la connaissance de soi joue un rôle fondamental. Savoir qui tu es et où tu souhaites aller te permet d’agir avec congruence.
J’ai testé beaucoup d’exercices et de manières de trouver quelles sont mes valeurs et mes aspirations… C’est difficile… Et ça ne m’a pas toujours aidé…
Par contre, il y a un exercice qui a tout changé pour moi : la définition de la vision.
C’est-à-dire de ta direction dans la vie. Bien sûr, cet exercice prend en compte tes valeurs et tes principes, ce qui lui permet de tout regrouper en un package complet pour agir avec assurance.
Je n’ai pas la place de t’en parler ici et j’en ai fait un cours vidéo entier. Tu peux le recevoir gratuitement par mail en cliquant ici. Ensuite, j’envoie un mail par jour. Tu peux tout à fait te désabonner aussitôt le cours reçu si c’est trop pour toi.
Mais comme tu es là, j’ai envie de te donner une petite astuce supplémentaire que j’ai comprise il y a peu…
« Vouloir quelque » chose n’est pas assez
Parce que quand tu “veux”, il y a toujours des barrières…
- Tu n’oses pas
- Tu te dis que ce n’est pas réaliste
- Dès qu’un échec survient, tu te décourages rapidement
- Tu as des croyances et des comportements limitants
- Etc.
Le truc, c’est de trouver un objectif que tu DOIS réaliser. C’est-à-dire que c’est une obligation pour toi, pas une option. Ça ne veut pas dire que tu dois brûler tes navires… ça veut dire que tu trouves un projet avec lequel tu es tellement aligné qu’une vie sans le réaliser n’a pas de sens pour toi (la vision est la première étape pour ça, ensuite, tu peux travailler la mission de vie).
Ça ne viendra pas du premier coup…
Ce n’est pas le truc le plus facile du monde à trouver…
Mais c’est la réponse à ton problème de motivation. Quand je me lève le matin, je ne me pose pas la question de bosser ou pas. C’est une évidence pour moi. J’ai envie d’y aller. J’ai besoin d’avancer.
C’est exactement comme une histoire d’amour. Tu ne te poses pas la question de voir ton partenaire ou pas quand tu es amoureux… Tu le veux, tu en as besoin, et c’est tout.
On parle beaucoup trop de problèmes de motivation alors que c’est général le choix du projet qui pêche… Et ça a de lourdes conséquences pour ta confiance en toi… Parce que tu procrastines… Tu n’y arrives pas et tu en conclus que tu es nul. Que tu es moche. Que tu ne mérites même pas de réussir.
N’hésite pas à prendre du temps pour trouver ta vision et de beaucoup tester. Mieux vaut tâtonner pendant 2 ans avant de trouver ta mission que de t’emmerder pendant 20 sur un projet qui ne te correspond pas.
Pour ça, clique ici, je t’explique tout
Les ressources pour une confiance en soi inébranlable
Un des paradoxes de la confiance en soi, c’est qu’on peut en avoir beaucoup dans une situation et très peu dans une autre :
- Être un très bon manager et perdre ses moyens devant les femmes.
- Être un athlète de haut niveau et être pétrifié de s’exprimer devant une audience.
Le problème qui est très courant, c’est que les zones de notre vie dans lesquelles on se sent confiant et reconnu sont assez peu nombreuses. Et si elles se cassent la figure, on est complètement perdu. C’est une question d’identité. Si la seule chose dont je suis fier est mon job et que je le perds, “qui suis-je ?”, “Est ce que je vaux encore quelque chose ?”.
Une confiance en soi durable et croissante nécessite donc de s’appuyer sur plusieurs piliers. Ils sont comme les pieds d’un tabouret… Plus ils sont nombreux, moins la disparition d’un des pieds nous impacte…
Pour augmenter ta résilience, mieux accepter les échecs, et gérer tes erreurs sans rabaisser tes talents, ni te dévaloriser, ni douter de toutes tes capacités, tu as besoin de développer tes “ressources”.
C’est une notion développée par la psychologie Babette Rothschild que j’ai eu le plaisir de découvrir dans le livre Sybernetics. Je t’invite à le consulter pour approfondir cette section.
Le but ici de prendre conscience des ressources dont tu disposes déjà puis de développer ces ressources pour avoir une confiance durable. Je t’invite donc à faire la liste de tes ressources au fil de ta lecture.
Les ressources fonctionnelles
Ce sont tous les éléments qui te permettent de vivre dans un certain confort au quotidien : ton logement, des vêtements, un véhicule pour te rendre là où tu le souhaites, voire transporter des choses, ton salaire, la connexion internet que tu as chez toi, etc.
C’est l’ensemble des ressources de base, “la sécurité”, dont tu disposes pour te permettre d’aller plus loin dans tes projets.
Le temps dont tu disposes est également une ressource fonctionnelle à condition de pouvoir être utilisé à ta convenance (ce qui nécessite aussi de l’énergie).
Les ressources physiques
Ici, il s’agit de ta santé, ta beauté, ta force, etc. Ce sont les ressources que ta biologie te donne (et que tu peux développer, en faisant du sport par exemple).
Les ressources psychologiques
Ce sont les mécanismes qui te permettent de réagir à différentes situations. Es-tu abattu dès qu’un échec arrive ? Vois-tu constamment le verre à moitié vide, si bien que tu n’agis pas parce que “ça n’en vaut pas la peine” ?
C’est finalement ta compétence à gérer certaines situations particulières avec une réponse adaptée.
Les ressources relationnelles
Quelles sont tes possibilités de rencontres ? Qui sont les personnes qui te soutiennent ? Qui sont tes amis ? Etc.
Les ressources spirituelles
Elles représentent ta “confiance en ta capacité à vivre un changement que tu désires” (Sybernetics).
Dans ces ressources se trouve le sentiment d’efficacité personnel dont je te parlerai dans la partie suivante, mais aussi la confiance que tu as dans le fait de pouvoir trouver des ressources et les utiliser. C’est une forme de confiance en soi.
Résumé action
Une fois que tu as identifié quelles sont tes ressources, tu remarques certainement que certaines catégories sont plus développées que d’autres. Tu pourras te baser sur ces ressources pour développer les autres. C’est l’objet de la partie suivante.
Développer sa confiance en soi
Voyons ensemble les leviers concrets et applicables que tu peux utiliser pour retrouver confiance en toi.
Et je réserve ce petit secret pour les plus motivés… Les 3 étapes indispensables pour gagner confiance et persévérance.
Augmente tes compétences
Je n’ai rien contre la pensée positive. Mais au bout d’un moment, les illusions finissent toujours par se briser… Donc si tu veux de la confiance, il va falloir la fonder sur quelque chose.
La raison qui pousse tant de personnes à appuyer sur la pensée positive, c’est que le manque de confiance vient souvent d’une petite voix intérieure qui est très sévère, alors que si on observait une autre personne agir comme nous le faisons, on serait impressionné.
Il faut évidemment le prendre en compte, mais pour une confiance croissante sur la durée, tes compétences doivent suivre au risque de devenir une magnifique coquille vide.
J’ai écrit un article complet sur le développement de compétences en partant de 0, donc je ne vais pas y revenir en détail.
Augmenter le sentiment d’efficacité personnelle
Dans son ouvrage “Self Efficacy – the exercise of control”, Albert Bandura, professeur de psychologie à Stanford, nous donne 4 pistes pour accroître notre confiance. Ce sont en fait 4 moyens d’augmenter ce qu’il appelle notre sentiment d’efficacité personnelle. Il affirme que notre fonctionnement optimal nécessite à la fois des compétences et les bonnes croyances pour être en capacité de les mettre à profit.
Et le sentiment d’efficacité personnelle représente justement à quel point on a confiance en notre capacité à réussir une tâche dans le contexte actuel.
Les expériences actives de maîtrise
Le meilleur moyen de prendre confiance est de nous prouver physiquement qu’on peut le faire. Ces expériences qui nous mettent en situation de réussite nécessitent l’apprentissage de méthodes efficaces pour mieux contrôler les situations.
Découper les compétences et les aborder par petit pas est un excellent moyen de procéder pour gagner en confiance en soi.
Mais attention, ce n’est pas tant la réussite de l’étape en cours qui détermine si notre SEP augmente ou pas, mais plutôt son interprétation. C’est la raison pour laquelle une personne manquant de confiance en elle progresse moins vite que les autres : bien souvent, elle n’attribue pas sa réussite à sa compétence, mais à la chance.
Bien se poser la question de la source de notre réussite est donc un point essentiel pour développer une confiance appropriée. La réinterprétation des événements sous un autre angle de vue peut également être bénéfique (c’est en partie le rôle de la Programmation Neuro-Linguistique).
L’inspiration des modèles
L’autre source de confiance est de voir une personne dans laquelle on s’identifie réussir ce que l’on souhaite nous même accomplir. Trouver des mentors est donc un excellent moyen de gagner en confiance, car on convainc notre cerveau que c’est possible pour nous aussi.
Les encouragements
La personne dont ils émanent les rend plus ou moins puissants (tu imagines bien que l’encouragement d’une personne que tu admires énormément n’a pas le même effet que celui d’un débutant que tu ne connais pas). Trouver un environnement positif et chercher les conseils de mentor est donc également une bonne stratégie. Attention à bien faire les choses parce que les personnes qui t’inspirent si elles ont une certaine popularité commenceront par te voir comme “encore un autre débutant qui demande des conseils”. Pour éviter cela :
- Commence par faire tes recherches pour vérifier que ton mentor n’a pas déjà répondu à la question que tu te poses dans un article / vidéo / livre / ou autre.
- Sois précis dans tes demandes pour permettre à ton mentor de répondre en quelques lignes seulement (il est probablement assez occupé et répondra plus facilement aux personnes qui respectent son temps). Dans cette veine, n’envoie pas un pavé qui raconte ta vie.
- Aie de l’empathie. Si tu le suis depuis un moment, tu connais bien ton mentor et tu sais quels sont ses goûts, ses blagues récurrentes et ce qui lui fait plaisir. N’hésite pas à jouer avec ça pour lui montrer que tu es un “vrai fan” et que la réponse qu’il te donnera ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd.
L’état psychologique et physiologique
En pratiquant une activité, tu reçois des informations de tes sens. Tu te rends compte que tes mouvements sont plus fluides, que tu as moins de douleurs en pratiquant telle posture ce qui te donne confiance pour la suite.
Ces sensations prouvent à ton cerveau que tu progresses.
En plus de cette augmentation de confiance, être à l’écoute de ton corps aura d’autres effets positifs dans ta progression, qu’elle soit sportive ou pas.
Si tu remarques qu’après 2 heures au bureau, tu commences à avoir mal au dos, change rapidement de position pour te soulager. Ainsi, en remarquant que tu es en mesure d’influencer tes états et de prendre ta progression en main, ton assurance augmente.
Ton meilleur ennemi dans ta quête de confiance
Avant de passer à la suite, je veux te parler de l’étape la plus frustrante : l’inertie. C’est à dire que tous les changements de ton sentiment d’efficacité personnelle ne se fera pas en un claquement doigts. Il faut que ton cerveau soit profondément convaincu et ça prend un peu de temps (ça semble évident, mais ça a aussi été prouvé par Newman et Goldfried en 1987).
Pendant un instant, je veux changer ta perspective de l’inertie qui deviendra dans quelques mois ta meilleure amie… Parce qu’une fois que tu as confiance, une fois que tu es enthousiaste au quotidien, c’est cette même inertie qui te permet de ne pas retomber, même dans les échecs les plus cuisants et dans les moments désagréables.
4 réalités pour arrêter de manquer de confiance en soi
Tout ce dont on a parlé jusque là te permet d’augmenter ta confiance en toi de manière générale. C’est tout un processus qui ne permet pas forcément de devenir plus confiant instantanément.
Ce dont on va parler maintenant sont des attitudes que je cultive au quotidien, mais qui dès leur mise en place augmenteront ta confiance en toi. Elles sont issues des travaux de Tony Robbins, célèbre coach américain, notamment auteur du livre “pouvoir illimité”.
Tout ce sur quoi tu te concentres devient ta réalité
Si tu vois le verre à moitié vide, toute ta vie finit par devenir à moitié vide. À l’inverse, te concentrer sur le positif mène à une vie plus joyeuse.
Sur le sujet spécifique de la confiance en soi, si tu t’amuses à constater à chaque instant que : tu échoues “parce que tu manques de confiance”, tu ancres dans ton identité que tu manques de confiance, et ça devient une excuse sur laquelle reporter tous tes échecs.
C’est en ça que l’exercice de gratitude est très puissant : il redirige ton attention. Demande-toi chaque soir 3 choses pour lesquelles tu éprouves de la gratitude. Et une fois que tu les as notées, prends une minute pour te replonger dans chaque expérience en te mettant dans ta peau au moment de cet événement.
C’est aussi la raison pour laquelle on te recommande de pratiquer la visualisation. Pour ça, tu dois commencer par créer une vision : reçois un guide complet pour la créer dans ta boite mail.
Change ta physiologie
Notre corps est différent selon nos états. Quand tu es confiant, tu as ta tête haute, les épaules basses et le regard au loin. À l’inverse, quand tu es triste, tu regardes le sol, les épaules sont en avant et tu es courbé.
Si nos états internes ont un impact sur la physiologie, l’inverse est vrai aussi (2 études à ce sujet : n°1, n°2).
Changer ta posture ou ta respiration sont les moyens les plus faciles pour commencer à jouer avec ta physiologie. Prends régulièrement de grandes inspirations avec la tête haute et constate comment tu te sens.
Je te parlerai d’un exercice que j’affectionne particulièrement en lien avec la physiologie dans la partie suivante.
Change ton langage
La manière dont tu définis les choses change ta façon de les interpréter. Si renverser un verre est une “Catastrophe” plutôt qu’une “maladresse”, c’est tout de suite plus grave et ta réponse ne sera pas la même.
Changer son langage n’est pas facile… parce que c’est devenu instinctif pour nous. Commence par changer ta réponse à “comment ça va ?” (la question la plus chiante et pourtant la plus posée au monde). Au lieu de répondre “ça va”, je réponds maintenant “magnifiquement bien, merci”. L’effet est fantastique. Non seulement sur moi, mais aussi sur mes interlocuteurs qui sont surpris et sourient en retour.
Ne copie pas ma phrase, crée ta réponse en suivant un seul critère : elle doit utiliser des mots plus forts que ceux que tu utilises aujourd’hui.
Questionne le sens que tu donnes aux choses
Si quelqu’un arrive en retard à un rendez-vous galant, quelle est ta réaction ? Pourquoi ?
Beaucoup de personnes se mettent en colère parce que “ça ne se fait pas”. On conclut automatiquement que la personne arrive en retard parce qu’elle ne nous respecte pas.
Mais peut-être qu’elle a sauvé une grand-mère qui faisait un AVC sur le chemin… Peut-être qu’elle a pris du temps pour se préparer et être à son maximum pour toi… Peut-être qu’elle sort d’un rendez-vous avec son plus gros client qui s’est un peu éternisé…
Si elle arrive en retard pour l’une de ces raisons, est-ce que ça a du sens de s’énerver ?
Avoir confiance en soi : exercices pratiques
Clique ici pour que je t’envoie les 3 exercices de fonds que je recommande à tout le monde depuis des années.
Une fois que les éléments les plus profonds sont en place, en particulier ta vision pour te permettre d’être cohérent avec toi même, tu peux encore accélérer l’augmentation de ta confiance en toi en pratiquant ces petits exercices.
Faire “comme si”
C’est l’étape d’après la visualisation. Une fois que tu sais exactement que tu veux grâce aux exercices de vision (clique ici pour les recevoir), tu peux te projeter dans des situations réelles.
Mon moment préféré pour le faire ?
Quand je marche dans les rues de Paris.
Je me vois ayant accompli tout ce que je veux et j’agis comme si c’était déjà fait. Je me concentre sur ma démarche, ma posture, mon dialogue interne, ma manière de parler aux autres, mes sensations corporelles, etc. Je cherche à tout modéliser le plus précisément possible.
Les 100 succès
Quand on a un côté perfectionniste et jamais satisfait de nous même, on se juge très durement parce qu’on ne voit plus tout ce qu’on a réussi. L’exercice que je propose à mes élèves de coaching est simple (mais pas facile) : fais-moi une liste des 100 plus grands succès de ta vie.
Tu imagines bien que le centième succès est assez modeste… Mais c’est un exercice qui permet de vraiment se poser pour avoir une réflexion avec soi-même et ne pas s’arrêter aux évidences.
Le journal
C’est pour moi un moment de réflexion et de prise de recul essentiel. Je sens que j’ai davantage de contrôle sur ma vie quand je prends ces moments. Et c’est justement un des éléments de la confiance : la certitude qu’on a de l’influence sur les événements et qu’on est capable de faire bouger les choses dans notre sens.
Le sport
En plus de tous ses effets bénéfiques pour le cerveau, une pratique sportive régulière permet de prendre confiance en soi. Les hormones sécrétées dans le cerveau nous permettent de nous voir plus positivement.
La musique
Une musique avec des bonnes basses donne un sentiment de confiance. Je n’y aurais pas pensé tout seul, mais c’est vrai que ce côté entraînant donne un boost. Au-delà de mon constat, c’est ce que des chercheurs américains ont montré.
Sens bon et habille-toi en noir
Il paraît que la couleur noire donne une image confiante (source) et que sentir bon rend à la fois plus attirant et plus confiant (source).
Conclusion
Si tu es arrivé jusqu’ici, tu as compris que la confiance en soi dépasse le simple enjeu de “je ne veux plus fuir le regard des autres” ou “je veux avoir plus de succès en amour”. C’est une compétence qui se développe et impacte de nombreux domaines de nos vies, y compris la santé, le bonheur et la réussite professionnelle.
Tu es libre de ne pratiquer que les derniers exercices que je t’ai présentés, mais tu louperas la partie la plus importante (qui est aussi la moins agréable sur le moment) : le travail de fond.
N’oublie pas que l’action est la clé !
Lucien
La motivation est le maitre clé de toute l’histoire …