deep work de cal newport

Deep work de Cal Newport [Augmenter sa concentration]

Souhaitez vous travailler au maximum de votre efficacité ? A la fin de cette vidéo, vous connaitrez tous les conseils pratiques du livre Deep Work de Cal Newport, un accroc de l’efficacité. Voyons tout de suite les actions à mettre en place pour travailler profondément et gagner en efficacité. Mais avant tous, si gagner du temps simplement et durablement vous intéresse, abonnez vous pour ne pas manquer la suite !

Pourquoi travailler profondément (ou faire du deepwork) ?

Aujourd’hui, on est de plus en plus interrompu ce qui nous rend inefficace.

Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est de savoir ce que permet le deep work.

– Se concentrer sur des choses difficiles

– Apprendre efficacement

– Arrêter de travailler plus tôt chaque jour

Le deepwork correspond aussi à ce qu’on pourrait appeler la pratique volontaire ou « deliberate practice ». C’est selon Cal Newport ce qui sépare les experts des débutants. Des heures et des heures d’entrainement et de volonté pour se concentrer sur un sujet précis.

Comment travailler profondément ?

Regrouper les tâches

On nous dit souvent qu’il faut regrouper nos petites tâches (Batching en anglais) pour ne pas nous déconcentrer. Cal Newport va plus loin en disant qu’il faut aussi regrouper les tâches importantes et difficiles. Ainsi, si vous avez un travail conséquent, déterminez une semaine pendant laquelle vous ne ferez que ça, pour ne pas perdre d’attention sur d’autres choses moins essentielles.

Peut-être que vous n’êtes pas d’accord avec ça parce que vous saturez à toujours rester sur la même tâche. Au début je pensais la même chose, mais on comprend mieux le livre deepwork en ayant lu la suite.

En effet, Cal Newport rappelle que nous ne pouvons pas être au maximum de notre efficacité pendant plus de 3 ou 4 heures par jour.

Et ça, je peux vous le confirmer. Les peu de fois ou j’ai réussi à vraiment faire du deepwork, c’est-à-dire travailler sans interruption, concentré à 100% sur ce que je fais, c’est très fatiguant et on ne peut pas tenir longtemps. Par contre notre efficacité est impressionnante ! On en fait bien plus que pendant 4 heures de travail normal.

C’est vrai que travailler 4h par jour, ça semble peu. Mais des recherches ont été conduites sur les meilleurs étudiants des universités les plus réputées des Etats Unis. Et on a découvert que les meilleurs étudiants travaillaient moins que ceux qui sont juste en dessous d’eux. C’est-à-dire qu’ils ont compris l’importance de la concentration totale et ce qu’elle peut nous faire accomplir. D’ailleurs, pour régler définitivement votre problème de concentration avec un procédé étape par étape, cliquez ici pour lire l’article concerné !

Les plus grands ennemis du Deepwork

Le principe de moindre résistance

En tant qu’humains, on aime réussir sans trop d’effort, il n’y a qu’a voir le nombre de pilules magiques pour maigrir alors que tout le monde sait très bien que ça ne marche pas.

Au travail, c’est pareil mais c’est peut-être plus grave que les pilules. Ce qui est important est souvent difficile. Ça demande des efforts qu’on n’a pas toujours envie de fournir. Donc au lieu de faire ce qui est difficile mais nécessaire, on fait ce qui est facile et peu important.

Notre mesure de la productivité est détraquée

Et ça, c’est très lié à notre mesure de la productivité qui n’a aucun sens. On confond le fait d’être occupé avec la productivité. On se vente d’avoir travaillé pendant 7 heures sans s’arrêter. Mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’on a répondu à nos mails pendant ce temps. En plus de ça, on a fait un petit tour sur Facebook etc..

Donc oui, on est resté assis pendant 7 heures à notre bureau, mais non, on n’a pas travaillé 7h.

Au début, je trouvais ça vraiment débile de mesurer la productivité au temps qu’on passe devant notre bureau. On sais bien qu’on peut être inefficace, alors pourquoi cette mesure de l’efficacité persiste-t-elle.

L’analyse de Cal Newport est très intéressante. Aujourd’hui, la majorité des gens travaillent dans les services comme profession intellectuelle. Donc contrairement au forgeron qui peut mesurer son travail au nombre de couteaux et d’épées qu’il à réaliser, il n’y a aucun résultat visible pour les professions intellectuelles. La seule chose visible, c’est le nombre d’heures passées à travailler. Donc tout le monde passe sa vie au bureau sans forcément être très efficace.

Que faire concrètement pour se mettre au deepwork ?

Ça y est, je vous sent super motivé pour abattre des montagnes de travail en quelques heures seulement grâce au travail profond.

Mais il y a deux choses qu’on oublie trop souvent :

C’est plus compliqué que ça en a l’air

Les bonnes intentions et la motivation ne suffisent pas, il faut aussi mettre en place des habitudes pour agir régulièrement. Par exemple, pour ce défi de 1 livre toutes les deux semaines lu et appliqué, il faut absolument que je lise minimum ¼ d’heure par jour, sinon, c’est foutu, je prends du retard.

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Et j’ai mis du temps avant de vraiment réussi à mettre en place l’habitude de deepwork. Pour ça, Cal Newport nous propose plusieurs stratégies en fonction de notre personnalité.

Pour un engagement aussi intense que le Deepwork, il est important d’avoir une approche qui vous convienne pour la rendre durable. Sinon, vous n’avez aucune chance.

Les différentes approches du Deep Work de Cal Newport

La planification du moine : réduire au minimum les petites distractions pour ne se concentrer que sur ce qu’on fait le mieux. Si vous êtes un dessinateur de talent, vous ne vous concentrez que là dessus, une autre personne fait votre comptabilité, et prend des rendez-vous pour négocier vos contrats.

C’est bien pour ceux qui ont une action aux conséquences concrètes et quantifiables. Pour le travail classique, ce n’est pas vraiment adapté.

Une action concrète si vous voulez adopter la planification des moines est de ne pas avoir d’adresse mail professionnelle.

Philosophie bimodale du deepwork : élimination des distractions uniquement aux moments où on travaille. Vous avez deux modes : la décontraction et le travail acharné.

AU début, je croyais que j’étais dans ce cas, mais en fait non. Quand il parle de ces modes, Cal Newport parle de ne pas en changer trop souvent. Par exemple, vous passez deux jours à travailler sans distraction. On peut aller encore plus loin en le faisant plusieurs semaines.

Malheureusement, je n’ai pas pu testé cette méthode, mais elle me tente bien, j’ai envie de savoir ce qui se passerai dans ma tête si je travaillais plusieurs jours non-stop. (bien sûr, on prend toujours des pauses, j’en reparlerais un peu plus tard.)

Philosophie rythmique : le moyen le plus facile de débuter avec le deepwork est de le transformer en habitude pour éviter d’avoir besoin de volonté pour commencer. Ce n’est pas la méthode qui permet la concentration la plus profonde mais c’est la plus réaliste. C’est aussi la manière la plus commune de faire du deepwork.

En tous cas, il y a un point essentiel qu’il faut retenir, c’est que le point commun de ceux qui ont du succès est qu’ils ont des rituels qui leurs permettent de s’organiser efficacement.

Ce conseil, il n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, je l’applique sans arrêt. J’ai un rituel quand je rentre de cours avant de travailler, j’ai un rituel quand je me lève et même un rituel pour faire ces vidéos.

C’est le début de la mise en place qui est le plus difficile. Et pour vous y aider, j’ai créé les fiches pratiques des bonnes habitudes. Elles sont spécialement conçues pour mettre en place de bonnes habitudes tout en supprimant les mauvaises progressivement.

Le grand mouvement

Parfois, l’endroit dans lequel on a l’habitude de travailler peut devenir oppressant, on a besoin de changer d’air. C’est ce que Cal Newport nous encourage à faire. C’est notamment ce qu’a fait JK Rowling pour écrire les derniers tomes de Harry Potter. Elle est allée à l’hôtel plutôt que de rester chez elle.

Vous pouvez aussi tester ça en allant travailler dans un café ou dans une bibliothèque par exemple.

Les 4 règles du deep work de Cal Newport

Se concentrer sur le plus important : identifier un petit nombre d’objectifs à atteindre pendant les heures de deepwork. Pour nous aider à être concentré, il faut savoir pourquoi on fait les choses. Avec une vraie motivation profonde, l’effort est agréable.

Action possibles à mesurer. Ça permet de choisir les actions dans lesquelles on est le plus productif et d’améliorer les bonnes habitudes déjà en place pour nous aider.

Changer ses indicateurs de performance. Si votre indicateur actuel est le nombre de pages de rapport que vous écrivez par jour, changez-le. Mon nouvel indicateur est le nombre d’heures de deepwork. C’est ce qui me donne le plus grand sens d’accomplissement : avoir travaillé très efficacement sur un projet important. Ensuite, je peux regarder un film sans culpabiliser.

Avoir une équipe même si on travail tout seul. Personnellement, j’ai deux équipes, une de blogueurs, c’est un petit groupe qui se réuni toutes les semaines pour constater les avancements et résoudre les problèmes de chacun. En classe préparatoire, c’est la même chose, je discute quasiment tous les jours de mon avancement avec mes amis. Avoir cette réflexion permet de prendre un peu de recul et de se remotiver quand on est dans une mauvaise passe.

La valeur des pauses

Elles permettent de se servir de l’inconscient pour faire des choix : notre cerveau fonctionne en deux modes. Le mode concentré qui nous permet de résoudre des problèmes qui suivent des règles déjà vues et complexes. Et le mode diffus qui permet d’être créatif et de prendre du recul. Ces deux modes de concentration marchent de pair. En négliger un des deux est mauvais, alors n’oubliez pas de faire des pauses.

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Vous pouvez par exemple marcher dans la nature, faire la cuisine ou avoir une petite conversation avec un ami.

Voyons maintenant mes deux outils préférés pour travailler profondément plus facilement

Les deux hacks pour se concentrer au maximum

Effet Zeigarnik

Les tâches non terminées nous préoccupent et nous empêchent d’avoir l’esprit tranquille, c’est ce que les scientifiques appellent l’effet Zeigarnik.

Comment lutter contre cet effet ?

Dès qu’on arrête de travailler, il faut avoir un rituel pour nous permettre de pleinement quitter ce qu’on était en train de faire et éviter d’y repenser toute la soirée. Pour avoir testé, c’est vraiment redoutable. Il y a deux choix :

– Sois-vous planifiez toutes les prochaines étapes de votre projet avec précision pour être sûr que vous saurez bien reprendre le fil de votre travail plus tard. Malheureusement, cette technique n’est efficace que pour les petits projets. Par exemple pour le blog, je ne peux pas panifier jusque dans 10 ans, ça n’aurait pas de sens.

– C’est pour ça qu’on a la deuxième technique. Elle consiste à planifier votre prochaine séance de travail sur ce projet.

Ces deux techniques permettent de dire à notre cerveau que c’est bon, tout est noté, il n’y a pas besoin de se préoccuper avant de reprendre le travail la prochaine fois.

Limiter les changements d’attention

Limiter les changements d’attention parce qu’ils sont néfastes sur le long terme. Combien de personnes sont elles sur leur smartphone à a moindre occasion ? Plus personne ne s’ennui. Tout le monde fait semblant de s’amuser. On sourit en regardant les photos de nos « amis » facebook alors qu’on s’en fou. Un de mes lointains amis de l’école primaire fait du surf ? Qu’est ce que j’en ai à faire ?

Aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est une honte de ne rien avoir à faire. C’est une honte de ne pas être sur son portable quand on attend un bus … Et ça, c’est un vrai cancer pour la société. Le chercheur Clifford Nass nous explique que ce changement permanent réduit notre mémoire de travail. On ne sait plus choisir entre l’important et le futile et c’est pour ça qu’on se retrouve tous à regarder notre fil d’actualité Facebook au bureau alors qu’on devrait travailler.

Ça fait maintenant un mois que je m’attache à m’ennuyer de temps en temps. Et je trouve ça fascinant. Je suis dans la rue, j’observe les gens, je me demande ce qu’ils font. Et je compte les gens qui font semblant de s’amuser avec le portable.

S’il y a une chose que vous devez faire cette semaine et sinon vous pouvez vous désabonner, c’est de vous ennuyer un petit peu. Avec toutes les techniques qu’on apprend ensemble, on gagne plein de temps, on peut bien s’autoriser à en perdre un petit peu pour notre bien non ?

Bon, maintenant qu’on arrive à bien se concentrer, on peut commencer à penser au travail. Et on va voir ensemble une méthode pour sélectionner ses outils de travail et ne garder que l’essentiel.

C’est ça notre problème aujourd’hui, tout est trop compliqué, on a le choix entre 83 applications pour faire de sport, 50 pour méditer etc. Alors voyons comment aller à l’essentiel.

3 étapes pour bien choisir ses outils : la loi des vital few (20/80)

-Identifier nos objectifs principaux. Garder ce qui est vraiment essentiel : petit nombre d’objectifs.

-Lister les 2 ou 3 activités les plus bénéfiques pour chaque objectif.

-Lister les outils qu’on utilise aujourd’hui et faire analyse coût bénéfice. Prenez chaque application de votre téléphone et analysez ce qu’elle vous rapporte et ce qu’elle vous coute.

Prenons mon exemple avec Facebook. Je ne vais quasiment plus sur mon facebook personnel. Pourquoi, tout simplement parce qu’il y a plus d’inconvénients que d’avantages à l’utilisation de facebook pour moi.

Peut être que ce n’est pas votre cas et que facebook vous apporte de la valeur. Dans ce cas, très bien, continuez à l’utiliser.

Maintenant, j’ai une dernière technique pour vous. C’est celle qui me fait économiser le plus de temps. Et vous le savez, j’aime bien attendre la fin des vidéos pour donner le meilleur, histoire que les plus motivés en profitent !

Il faut toujours avoir quelque chose à faire. Sinon, on se perd sur youtube, on passe notre temps sur Facebook etc.

Il faut avoir une activité prioritaire à faire dès qu’on a fini notre travail. Par exemple, une de mes activités par défaut est de lire. Donc une fois que j’ai fini de travailler, je me détends une demi-heure et je m’oblige à lire, même 10 minutes. Et ensuite si j’en ai marre, je me concentre sur une autre activité. Le tout est simplement de faire autre chose que d’être affalé devant la télé à ne rien faire.

Dites moi en commentaire votre astuce préférée 😉

On se retrouve très vite,

BYE

3 réflexions sur “Deep work de Cal Newport [Augmenter sa concentration]”

  1. Je viens de commander le livre, donc j’ai lu l’article en travers 🙂 pour ne pas me gâcher le plaisir !
    J’apprécierais beaucoup d’en discuter avec toi dès que je l’aurai lu !
    Bonne continuation !
    Nathan

  2. super article très complet !
    ça donne envie de lire tout le blog, mais je retourne à mon travail 😛
    bravo Lucien !
    PS: j’adore l’idée de s’ennuyer. C’est vrai que c’est important. Moi aussi j’aime bien « jouer à m’ennuyer », dans le tram ou dans la rue. En fait on ne s’y ennuie pas.
    Une autre idée d’article (si tu ne l’as pas encore traité) : le rôle de la procrastination. Au même titre que l’ennui, j’ai réalisé que la procrastination peut avoir un impact très efficace sur le « deepwork ». Ainsi, plusieurs actions phares dans ma vie perso et pro ont été remises à plus tard pendant des mois ou des années, et résolues en un temps record « au bon moment ». En fait cette « procrastination » m’a permis de mûrir ces projets.

    1. Hello Mailys !
      Merci pour ton commentaire ! J’ai aussi parlé de la procrastination il y a quelques temps, nous sommes bien d’accord, elle a de nombreux effets positifs !

      Ps : Tu as bien raison de retourner au travail plutôt que de traîner sur le blog 😉

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