Qu’est-ce qui nous arrive quand on déconnecte internet en 2017 ?
Salut, ici Lucien Roy pour le blog riche-de-temps.fr !
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On se retrouve pour ma troisième semaine de défi. Mon mentor est Neil Strauss, c’est un écrivain de 48 ans. Il est particulièrement connu pour avoir écrit “the game” : ouvrage pilier dans le domaine de la séduction. Deux points ont attiré mon attention suite à la lecture des pages qui luis sont consacrées dans les outils des géants de Tim Ferriss.
1- Selon lui, son meilleur investissement pour moins de 100$ est un logiciel qui coupe internet pendant une période donnée.
2- Il nous encourage à nous engager à être nuls.
Précisons ces deux points et passons à mon expérience.
La question que Neil Strauss pose quant à la déconnection d’internet est « Combien de minutes de liberté voulez-vous par jour ? ». C’est vrai que quand on y réfléchit on passe quand même beaucoup de temps sur internet. En particulier sur les réseaux sociaux qui sont toujours plus performants pour nous garder en ligne, attentifs à nos fils d’actualités.
En plus on reçoit sans arrêt des notifications quand on est connecté à internet. C’est très distrayant et ça empêche la concentration nécessaire à Neil Strauss pour écrire. Mon défi est donc de me limiter à 10 minutes de distraction sur internet par jour. Par distraction j’entends tout ce qui n’est pas lié à mon travail de classe préparatoire.
Le lundi matin, je mets mon téléphone et mon ordinateur en mode avion en partant au travail. Au bout de 3h passées à mon poste, je profite d’une petite pause. Qu’est-ce que c’est difficile de ne pas enlever le mode avion. J’ai envie de savoir ce qu’il est arrivé, de voir mes notifications. Au bout de 10 minutes, je cède à la tentation pour vérifier mon compte Instagram.
Une fois ma journée terminée, je monte sur mon vélo pour rentrer chez moi.
C’est le moment où je réfléchis : je pensais que ce défi allait bien se dérouler sans encombre comme les 2 précédents mais là je viens de rater mon premier jour. Aie aie aie ça part mal.
Je vous invite à tester ce défi aussi, vous verrez à quel point c’est difficile.
Le reste de la semaine, je résiste à la tentation et je ne dépasse pas les 10 minutes règlementaires de divertissement sur internet sauf le vendredi. J’ai du passer 30 min en tout.
Passons à la conclusion de la première partie de ce défi.
Tout d’abord, je considère que j’ai échoué. Je n’ai pas tenu toute la semaine. Ensuite au-delà de l’échec, je suis un peu déçu de ce défi.
La majorité du temps que je n’ai pas passé à traîner sur internet m’a servi à plus travailler. Ce n’était pas l’objectif, je voulais surtout voir par quel loisir j’allai remplacer internet durant cette semaine.
Mais bon ne nous focalisons pas que sur le négatif de ce défi.
Car oui, il y a eu du positif.
Tout d’abord, j’ai plus lu. On a toujours mieux à faire que de prendre un livre quand on a notre ordinateur. Ça a donc été l’occasion pour moi de bien avancer dans mon programme de lecture de l’été.
Deuxièmement, j’ai découvert ou plutôt redécouvert les podcasts. A l’origine, ils servaient pour réécouter des émissions de radio mais ils sont aujourd’hui beaucoup plus variés. De nombreux auteurs indépendants en publient. Un peu comme sur YouTube, il y a une assez grande diversité de créateurs de contenu. J’ai en particulier écouté les podcasts d’Antoine BM cette semaine-là.
Troisième point positif, j’ai découvert le bonheur de mettre son téléphone en mode avion quand on travail. Notifications impossibles et moins de tentation de regarder sans arrêt ce qui se passe sur le téléphone.
Du coup, je trouve ce défi intéressant et je pense continuer à mettre mon téléphone en mode avion quand je travaillerai.
Vous l’avez peut-être vu sur Instagram il y a deux jours :
Cette semaine, je me suis engagé à être nul.
Mais que veut dire s’engager à être nul selon Neil Strauss. C’est une technique qu’il utilise personnellement, il écrit deux pages nulles par jour. Alors l’idée, ce n’est pas de se mettre à faire plein de fautes de styles et de dire des choses fausses. C’est simplement de baisser ses critères de qualité. En effet il nous dit que les auteurs qui ont l’angoisse de la page blanche ont simplement des attentes trop élevées par rapport à leur texte. En baissant ces attentes, on produit du contenu plus facilement. En plus on est sûr de réussir parce que le critère de qualité est extrêmement bas.
C’est bien joli tout ça, mais comment l’appliquer dans notre vie si on n’est pas écrivain ?
Sur internet, on entend beaucoup parler de procrastination. C’est le fait de toujours repousser au lendemain les choses que vous devez faire. Et bien cette méthode pourrait bien être l’une des meilleures techniques pour lutter contre la procrastination. En effet, souvent, on repousse notre travail car on n’est pas satisfait du résultat. On est trop fatigué ou pas assez efficace.
Si vous sentez une envie de remettre au lendemain pourquoi ne pas simplement accepter de baisser vos attentes ?
En appliquant ce conseil cette semaine, j’ai accepté de travailler par petites plages de 5 minutes quand j’avais la flemme alors que d’habitude je me dis que ça ne sert à rien et je fais autre chose. J’ai écrit cet article le soir quand j’étais fatigué en me disant que de toute façon, je pourrais me corriger le lendemain.
Le réel point positif de ce conseil est qu’il permet d’avancer vers ses objectifs par petits pas même quand on n’est pas motivé. On accompli pas autant que si on était motivé, on avance quand même. Je ne vais pas vous raconter l’histoire du Lièvre et de la Tortue de Jean de la Fontaine, mais pensez-y la prochaine fois que vous sentez le besoin de baisser vos critères de qualité. Pour aller loin il est souvent plus efficace d’avancer doucement tout le temps que rapidement tous les 6 mois.
Voilà, j’en ai terminé avec ce défi
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A dimanche prochain !
BYE !
J’aime bien la technique des petits pas : elle permet de faire des progrès chacun à son niveau, chacun à son rythme.
Oui, je suis tout à fait d’accord, elle permet de se libérer de la pression de résultats rapides qu’on a souvent aujourd’hui 🙂
Bonjour Lucien
Très intéressant ce défi.
Se couper du « monde » est très difficile.
J’ai vécu la suppression de Facebook de mon téléphone comme une réelle souffrance … sur le coup !
Et puis, maintenant, je vois que je m’en porte que mieux.
Par contre, comme toi, Instagram, c’est bien plus difficile !
J’ai déjà désactivé toutes les notifications : comme ça pas de tentations.
C’est un réel dé-sevrage !
Au plaisir
Evan
Bonjour Evan,
En effet, ce défi s’est montré plus difficile que prévu !
Déjà couper les notifications est un bon premier pas (que j’ai fait aussi).
A bientôt !
Lucien
Merci ! Très bon article 🙂
Bonjour Lucien,
J’ai beaucoup aimé la lecture de ton article 🙂
Super le titre accrocheur, « je m’engage à être nul » !
Se couper des toutes ces appli qui nous stimulent en continue est un sacré challenge… je me le lancerai peut-être un jour ! Pour le moment j’ai l’impression d’être suffisamment raisonnable 😉
Bravo et continue
Bonjour Milie. Merci pour ces encouragements ça me touche beaucoup !