Comment passer de 10 à 4h de travail par jour (en continuant à faire croître ton entreprise)

Quand tu veux plus de liberté et plus d’impact, on te propose toujours le même choix :

  • Soit tu bosses 120h par semaine comme Elon Musk pour avoir de l’impact
  • Soit tu es un digital nomad qui ne fout rien au bord de sa piscine pour avoir de la liberté

En gros, soit tu aides les autres, soit tu t’aides toi.

Et quand je me suis lancé il y a 3 ans, j’avais ce rêve un peu fou d’allier les 2. Mais comment faire et est-ce que c’est vraiment possible ?

Au départ, je me suis dit que ça ne devait pas être possible tout de suite. Il faut le temps de lancer l’activité avant de pouvoir avoir de l’équilibre de vie. Et 2 ans de développement en parallèle de mes études plus tard… rien n’avait changé… 

Je bossais plus de 10h par jour WE compris. Mais au fond je ne me sentais pas emprisonné parce que j’avais l’impression de construire ma liberté. Et en plus, je pouvais bomber le torse de faire partie du club de ceux qui réussissent en bossant dur, comme mes idoles américains de l’époque.

Mais au bout d’un moment ça a quand même commencé à me peser… A quand le retour sur investissement dans ma liberté. Je voyais des amis une fois par mois grand max,et j’avais une discipline de travail de fer pour tout rentrer dans mes 24 heures. Quand je dis ça, ça veut dire un jeune de 18 ans qui sacrifie les filles, les fêtes, les vacances pour son rêve de liberté et d’impact.

Donc j’ai commencé à faire un plan. Un plan pour arrêter de m’épuiser pour rien. L’objectif était simple : passer à plein temps sur mon activité de blogueur et de coach le plus vite possible.

Mais évidemment, tout le monde te prend pour un dingue de quitter ton beau petit chemin tout tracé pour faire différemment. Tant pis, je le fais quand même.

Quand j’ouvre ma fenêtre le matin, je respire le vent et profite de la chaleur du soleil sur ma peau. J’ai l’impression d’être dans une super scène de film ou le mec arrive en amérique : la terre promise.

Mais bon, arriver en terre promise, c’est bien, y rester, c’est mieux. Et pour ça… Il faut que je gagne plus. Ce n’est pas avec 500€ (avant impôts) par mois que je vais m’en sortir.

Donc je me mets à bosser de plus belle. Mes journées ne commencent, ni ne s’arrêtent jamais. Je bosse, je mange, je fais du sport, je rebosse, je remange, je dors et c’est reparti.

A des moments, j’essaye quand même de prendre des pauses… Mais je culpabilise… Le petit diable sur mon épaule me rappelle que je ne gagne pas assez et que c’est pas en se faisant plaisir qu’on obtient sa liberté. Alors les paupières tombantes, je repars de plus belle.

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Ça a duré moins d’un mois avant que mes années à étudier l’efficacité ne frappent à la porte.

Eh Lucien, t’as pas l’impression de te mettre le doigt dans l’oeil en bossant autant ?

Ah oui, merde, la fameuse loi des rendements décroissants… Au bout d’un certain nombre d’heures de boulot, tu deviens complètement inefficace… Surtout dans un boulot créatif comme le mien.

Après cette réalisation, je prends une pause d’un Weekend pour prendre du recul. Je me rends compte que 0 cadre et 0 règles, ça donne une belle illusion de liberté alors que tu es encore plus enchaîné qu’avant.

Alors je capitalise sur mes coachings et tout ce que je sais de l’efficacité et je me crée un cadre sur mesure. Il évolue au fil des semaines pour s’adapter à mes contraintes… Je me lève le matin enthousiaste à l’idée de le suivre et je commence à profiter des expositions et curiosités parisiennes. Malgré ça, je sens que je pourrais aller encore plus loin.

Donc je prends mon courage à deux mains et je m’impose 4 heures de boulot maximum par jour.

Le petit diable sur mon épaule panique.

Et moi aussi le premier matin… C’est l’urgence. 

Je bosse d’une traite sans regarder l’heure de peur de perdre du temps. 3h50 plus tard, je relève les yeux, satisfait d’avoir terminé mon travail. Magnifique. J’ai les yeux qui pétillent, j’entame une danse de la victoire. J’ai l’impression d’avoir eu l’or olympique.

Donc je continue. Et de nouvelles règles se créent au fil des semaines.

1- Je commence chaque jour par ma routine du matin, pour me donner de l’énergie et me rappeler où je vais et pourquoi je veux de l’impact et de la liberté (si ta direction n’est pas aussi claire pour toi, clique sur le premier lien de la description, ça va te plaire).

2- Je n’allume surtout pas mon téléphone plus tôt que nécessaire. Il reste en mode avion jusqu’à ce que j’en ai besoin pour mon travail. Mes messages peuvent attendre, je ne suis pas chirurgien du coeur.

3- Le matin, je suis uniquement un exécutant. Tout ce que je veux faire est décidé la veille au soir, toute la stratégie aussi. Du coup, le matin, j’ai une seule mission : barrer toute ma to do list. Elle est dans l’ordre, je n’ai qu’à agir. (Lien vidéo to do list)

4- Tout au long de la journée, je prends soin de mon cerveau en dormant, mangeant, et lisant. Je l’entraine également à se concentrer. Et oui, c’est comme un muscle et pour rester performant pendant les 4 premières heures de la journée, je ne peux pas me permettre de le négliger.

5- Aucune contrainte horaire avant 14h pour ne pas m’interrompre pendant ma session de travail.

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6- Si je pense à une tâche l’après midi, je la programme pour le lendemain ou au moment approprié.

7- Je travaille à l’enthousiasme. Bien que mes tâches soient prévues et ordonnées la veille au soir, je m’autorise à commencer par ce qui m’enthousiasme le plus : c’est fou le temps que tu gagnes quand tu fais ce qui est juste sur le moment. D’ailleurs, le plaisir est un critère important pour savoir si une matinée de boulot est réussie. Je ne prends pas le risque d’être entrepreneur pour me sentir en prison toute la journée !

Et tout ça m’avance vers mes objectifs de long terme. Si tu as du mal à prioriser et à rendre tes objectifs actionnables, il y a une formation pour toi dans la description. C’est presque une heure de vidéo pour clarifier ce que tu veux et le rendre actionnable au quotidien.

D’un boulot ininterrompu et tentaculaire dans ma journée, je suis passé à 4h de travail par jour.

Qu’est ce que je fais l’après midi et le soir ? 

Je lis, je coache mes clients, je donne des interviews, je vais au musée, je vois des amis, je profite de ma copine, je rend visite à ma famille.

Tu pourrais justement me dire que certaines taches ressemblent à du travail et c’est vrai. Le seul problème que j’ai (et je ne m’en plaint pas) ? Mon métier me passionne et j’ai beaucoup de mal à distinguer ce qui est du travail de ce qui n’en est pas.

  • Est ce que quand je trouve une idée pour un client de coaching alors que je suis sous la douche, c’est du travail ?
  • Est ce que lire des bouquins passionnants c’est du travail ?

Bref, je n’ai jamais eu autant d’impact (ni de revenus) qu’aujourd’hui. Parce qu’au fond, toutes ces activités me nourrissent et me fournissent énergie et créativité.

Chaque jour à 14h j’ai le sentiment du devoir accompli.

Le message de cette vidéo, ce n’est pas qu’il faut bosser 4h par jour. Mais c’est qu’il faut regarder la réalité en face. NON, on ne peut pas travailler 12h par jour au maximum de notre efficacité.

OUI l’équilibre est fondamental et te rendra 1000 fois en productivité ce qu’il t’a pris en temps.

A force de répéter que le plaisir vient avant que le succès et pas l’inverse, j’ai fini par l’appliquer.

Au final, je voulais impact et liberté et ce n’est pas encore au niveau d’aboutissement que je souhaite, mais je fais de grands pas en ce sens.

Trouve ce que tu veux, optimise ton quotidien, et tu t’en porteras mieux.

Pour aller bien plus loin et recevoir des pépites pour lier équilibre et impact tous les jours dans ta boite mail, c’est le premier lien de la description.

L’action est la clé !

BYE

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