Avertissement de départ : l’article qui suit est une transcription du podcast que vous pouvez écouter en appuyant sur le bouton “play” ci-dessus !
Bienvenue dans cet épisode de du défi 30 jours 30 podcasts ! Aujourd’hui, une idée m’est venue ce soir en rentrant du boulot. Donc on va en parler tout de suite !
C’est en fait qu’il faut verrouiller votre réussite !
Donc ça, c’est un petit peu contre-intuitif parce que bon verrouiller c’est arrêter et souvent c’est un peu contraire à l’idée des réussites, souvent on se dit que pour réussir il faut avancer, pour réussir il faut progresser.
Et là, je vous dis de verrouiller votre succès : parfois, on est un niveau de réussite, ou à un niveau de chance où on se dit : « waouh je suis au sommet ! ».
Et donc là, il y a deux réactions qui sont possibles une fois qu’on a atteint un sommet de la chance ou de la réussite :
C’est soit de se dire : « j’en veux plus » soit « je m’arrête, je reste là pour apprécier ce que j’ai déjà ».
Pour vous illustrer ça, j’ai un exemple qui m’est arrivé juste tout à l’heure quand j’ai pris le bus !
Donc voilà, je prends le bus après une longue journée et j’avais eu deux éléments qui étaient très très positif à la fin de la journée :
-premièrement j’ai réussi une évaluation de microéconomie alors que c’était pas du tout gagné d’avance. Je n’y croyais pas !
-deuxièmement, j’ai réussi à avoir mon bus qui était légèrement en retard ce qui m’a permis de l’avoir. Donc ça, c’est un gros coup de chance et du coup j’étais content !
En plus, je n’avais pas ma carte de bus, donc normalement je l’ai et tout se passe bien. En ce moment, j’ n’ai pas ma carte de bus, mais je suis abonné. En général, je me dis : « je ne vais pas payer en attendant de la retrouver ».
Par contre, cette fois, j’ai payé.
Donc pourquoi ?
Et d’ailleurs, pourquoi je vous parle de cet exemple ?
Vous allez peut-être me dire qu’il est futile, qu’il est nul … et bien tout simplement, cet exemple illustre que parfois, on veut verrouiller le succès !
Il faut le verrouiller parce que là par exemple, imaginez juste la situation : ma journée s’est bien passée, je suis content, je rentre le soir waouh je vais raconter des trucs cool à ma famille ! Je vais leur dire que j’ai passé une super journée !
Et à la place, si je m’étais fait contrôlé dans le bus et que je m’étais pris une amende, je pense que toute ma journée aurait été foutu en l’air !
Bon, cet exemple, il est peut-être un peu bête comme j’ai dit tout à l’heure mais il illustre bien que le parfait est l’ennemi du bien.
C’est principe qui est très important pour moi et c’est un principe que j’ai intégré quand j’étais très jeune. Parce que quand j’étais petit, j’aimais bien dessiner, et souvent, je faisais un beau dessin et j’avais envie de les continuer toujours un petit peu plus pour le parfaire un petit peu plus, pour le rendre un petit peu meilleur, avoir un petit peu d’éclat supplémentaire. Et à chaque fois que je voulais faire un truc mieux, j’arrivais au moment où le parfait détruisait mon travail.
Je faisais le trait qui faisait tout foirer ! Celui qui fait passer d’un bon dessin à un dessin complètement moche, tout simplement parce que tu as fait un trais.
Du coup, la chose qui est vraiment importante à mémoriser avec ce podcast, c’est que pour optimiser son temps,
C’est important de ne pas être perfectionniste
Donc la première raison pour ça, c’est celle que je viens de vous évoquer et la deuxième, c’est la loi de pareto dont j’ai déjà parlé dans un autre podcast. Donc la loi de pareto, c’est que 20 % des causes engendrent 80% des conséquences. Donc par exemple, c’est que 80% de vos ennuis arrivent de 20% des personnes que vous côtoyez, 80 % de votre joie vient de 20 % de vos actions, 80% votre stress vient de 20 % de ce que vous faites au travail. Voilà, cette règle qui est globalement vérifiée dans de nombreux domaines et du coup, être perfectionniste, c’est aller à l’encontre cette règle, parce que c’est aller au-delà des 20%, c’est se concentrer sur le petit pourcentage d’actions qui ramène extrêmement peu de résultats !