On voit les conseils du livre The power of habit, en français, le pouvoir des habitudes. On a souvent du mal à se débarrasser de ses mauvaises habitudes. On sait qu’il faudrait arrêter parce qu’elles nous freinent comme un boulet de prisonnier, mais on n’y arrive pas.
En plus, quand on essaye de prendre le problème par l’autre bout en mettant en place des bonnes habitudes, elles ne restent jamais en place plus de deux semaines.
Pour arrêter de passer pour celui qui n’a pas de volonté et qui ne fini jamais ses projets, il est essentiel de mettre en place de nouvelles habitudes. Le but de celles-ci est de rendre l’inaction plus difficile que l’action. On connaît tous un addict à la course qui se sent mal s’il ne court pas au moins deux fois par semaine. Et bien, c’est ce type de résultat qu’on peut atteindre en mettant en place des habitudes de la bonne manière !
Pour ça on va se baser sur ce que j’appel le cercle des habitudes, présenté dans le pouvoir des habitudes de Charles Duhigg.
Comment marchent les habitudes ?
Notre réservoir de volonté
J’en ai déjà parlé dans mon article sur la volonté, on a un stock limité de volonté chaque jour. Si bien qu’à chaque fois que nous nous contraignons, nous épuisons une partie de ce stock.
Le but des habitudes est de transformer des actions qui requiert de la volonté en actions automatiques que l’on met en place sans même réfléchir. Comme ça, on économise notre réservoir de volonté.
Dans cet article, nous allons utiliser la science, l’expérience de Charles Duhigg et mes propres tests. Cela nous permettra d’utiliser la psychologie autour des habitudes pour mieux les comprendre.
Les 3 phases de la mise en place d’une habitude
– Le déclencheur. C’est l’élément qui nous fait penser à quelque chose ou qui déclenche un besoin. Par exemple, entrer dans votre cuisine vous donne envie de manger.
– La routine. C’est notre réaction face au déclencheur. En général, je cède à la tentation d’un carré de chocolat en rentrant dans la cuisine.
– La récompense. Un fois que j’ai mangé du chocolat, j’ai eu du sucre et ça a bon gout alors je suis content.
Plus ces 3 étapes se répètent, plus l’habitude s’ancre solidement dans notre quotidien. On associe alors directement le déclencheur à la récompense. C’est le cas des alcooliques qui associent la boisson à une sensation de légèreté. Ou mon cas quand j’associe le fait de rentrer des cours avec une bonne barre de chocolat qui m’attend. Avant même de passer la porte, je salive déjà !
Tout l’art de changer ses habitudes est basé sur ce mécanisme qu’on va utiliser à notre avantage.
4 étapes pour changer ses habitudes
Identifier la routine qu’on veut mettre en place
De quoi ai-je besoin pour atteindre mes objectifs ? Si vous voulez perdre du poids, la routine à mettre en place est faire du sport.
Trouver la bonne récompense
Quelle est LA chose qui vous fait plaisir ? Plus la récompense est attrayante, plus mettre en place la routine sera facile.
Que cherchez-vous dans le sport ? Ce point rejoint le pourquoi dont je parle dans les fiches pratiques des bonnes habitudes. Je vous invite à les télécharger en complément de cet article pour une méthodologie plus détaillée de la mise en place d’habitudes.
Il faut vous sachiez pourquoi vous faites les choses. Cherchez vous a maigrir pour vous sentir mieux, pour améliorer le regard que les autres portent sur vous ? (ou tout autre raison)
Choisir le déclencheur
On subit trop souvent les déclencheurs. On voit un paquet de bonbons et hop, on saute dessus. On sent l’odeur de la boulangerie et hop on sort notre porte-monnaie pour acheter un croissant. Un déclencheur peut aussi être lié à une émotion. Je mange quand je m’ennuie.
Notre travail, c’est de trouver un déclencheur approprié pour la routine que l’on cherche à mettre en place. Par exemple, voir mes chaussures de sport peut me donner envie de courir. Ou alors, voir la photo d’une personne dont vous admirez le physique.
Bien sûr, mon exemple est toujours la perte de poids. Mais si votre objectif est différent, ce raisonnement s’applique aussi bien. Il faut simplement trouver le bon déclencheur. Ça peut même être une citation qui vous inspire et que vous écrivez sur le bois de votre bureau. Comme ça, dès que vous vous asseyez, vous n’avez qu’une envie, c’est de travailler.
Avoir un plan
On ne peut pas tout changer d’un coup. Il faut se méfier du surplus d’enthousiasme qu’on a au départ d’un nouveau projet et bien agir par à pas au risque de trébucher et de se démotiver.
La deuxième partie du plan, c’est de ruser pour mettre en place nos habitudes. Dans nos vies, on a déjà plein de déclencheurs et de récompenses en place. Que diriez-vous d’utiliser ces ressources pour faciliter la mise en place de nouvelles habitudes ?
Je ne vais pas m’éterniser là-dessus ici parce que c’est l’objet des fiches pratiques des bonnes habitudes qui offrent un guide plus complet pour savoir comment remplacer les mauvaises habitudes par des bonnes.
Deux derniers conseils pour changer vos habitudes
– Il faut croire en vos projets pour les accomplir. Charles Duhigg appuie vraiment là-dessus dans son livre et c’est vraiment une des réponses à « comment changer ses habitudes ». Ça parait un peu simplet, mais c’est vrai. Si vous partez perdant dès le départ, autant ne pas partir du tout.
– Une habitude ne peut pas être supprimée, mais remplacée. En supprimant une mauvaise habitude, on fait un trou dans notre vie. Il faut le combler par autre chose (pourquoi pas une bonne habitude !).
Les fondations d’une nouvelle vie
Certaines habitudes déclenchent des réactions en chaine. On peut alors les comparer à des fondations sur lesquelles vont se construire automatiquement d’autres habitudes.
Reprenons l’exemple du sport : Quand quelqu’un se met au sport, ça affecte en général bien plus que son activité physique. En effet, ceux qui se mettent au sport font plus attention à leur alimentation. Ça peut aussi changer la confiance en eux et donc tout le rapport qu’on entretient avec autrui.
Communiquer avec les autres est aussi un bon exemple d’habitude fondation. Une fois qu’on prend l’habitude de discuter avec ceux qui nous entourent, on prend confiance en nous, on développe notre capacité à improviser et notre charisme qui impacte notre vie personnelle, mais aussi professionnelle.
Ce genre d’habitude, c’est souvent ce que répondent ceux qui ont du succès à quand on leur demande ce qui a changé leur vie. On entend parfois que faire son lit peut changer votre vie. Ce n’est pas faire votre lit en soi qui va vous aider, mais c’est une fondation de la rigueur, de l’ordre et du contrôle de vos journées qui vous amènera des effets secondaires bénéfiques.
La force des déclics
J’aimerai que ma progression soit linéaire. Ça m’éviterait de m’inquiéter inutilement à chaque fois que j’ai l’impression de stagner. Bien souvent, ces périodes un peu creuses sont le terreau pour un déclic qui me propulse et rattrape largement ce « temps perdu » à stagner.
On a déjà tous eu des déclics. Je me rappel encore du moment où j’ai compris les fractions en maths, un nouveau monde s’ouvrait à moi, mes résultats ont explosé.
Et la force des déclics, elle est là. Ils sont bien plus que des accélérateurs de progression car ils changent souvent la vision qu’on a de nous-même. Pendant un moment, on a l’impression que tout est possible.
Et bien sûr, le meilleur moyen d’avoir des déclics, c’est d’agir avec régularité d’où l’importance des habitudes !
Si vous êtes encore là, c’est que vous êtes motivé à agir ! Pour passer à la pratique, j’ai peur que les seules indications que je donne ici ne soient pas suffisantes. Pour les compléter, vous pouvez accéder gratuitement aux fiches pratiques des bonnes habitudes qui vous guident pas à pas, du choix à la mise en place des habitudes. (en remplissant le formulaire juste en dessous)
On se retrouve tout de suite dans les fiches pratiques et la semaine prochaine en vidéo !
BYE
Sources scientifiques pour les curieux :
–Former de nouvelles habitudes
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